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Montérégie

Portrait de Lee-Ann Moreau

Âge : 17 ans

Pronom : Elle/elle

Occupation (Activité principale) : Étudiante, musicienne et animatrice

Municipalité : Sainte-Brigide-d’Iberville

MRC : Haut-Richelieu

Portrait de Linda Touchette

Photo : Ioana Vanessa Bezman

Âge : 52 ans

Pronom : Elle/elle

Occupation (Activité principale) : Enseignante en arts

Municipalité : Saint-Jean-sur-Richelieu

MRC : Haut-Richelieu


Activités coups de cœur de Lee-Ann :

Mercier: Piqûre-culture
Saint-Basile-le-Grand: Regard sur le passé
Vaudreuil-Dorion: Salon littéraire des Amis de Félix

Activités coups de cœur de Linda :

Saint-Jean-sur-Richelieu: Désordre de mots dans les étoiles
Richelieu: Symposium 4e édition | Richelieu expose
Vaudreuil-Dorion: Coup de théâtre | À fleur de ville


Biographies

Lee-Ann Moreau
Je suis une personne très extravertie. Du haut de mes 17 ans, j’ai pu réaliser déjà beaucoup de projets: un hommage à Karl Tremblay au gala Mammouth, ambassadrice pour la culture québécoise, plusieurs Secondaire en spectacle…  Je fais de la musique depuis cinq ans, et j’ai tout récemment eu la chance de jouer avec un membre des Cowboys Fringants. Je suis très impliquée dans ma communauté, autant auprès des personnes âgées que pour l’environnement. J’ai un faible pour l’animation. Durant mon secondaire, j’ai su animer les galas Méritas ou quelques spectacles en particulier. Je m’en vais étudier en communication avec le rêve de devenir animatrice radio/télé. La culture québécoise, c’est ce qui me fait vivre et je veux y contribuer.

Linda Touchette
Je travaille dans le domaine de l’éducation artistique depuis 30 ans. Ma passion pour les arts a pris racine dès mon adolescence. Attirée par la scène, je me suis exprimée à travers la danse, le théâtre et l’animation de spectacles. Mon engagement et ma créativité m’ont ouvert la voie à de nombreuses découvertes artistiques, forgeant ainsi mon parcours personnel et professionnel.

Après mes études collégiales axées sur la danse et le théâtre, j’ai poursuivi mes études universitaires avec l’intention de partager mon amour des arts. Je me suis spécialisée dans l’enseignement de la danse, de l’art dramatique et des arts plastiques. Ma passion pour l’enseignement m’a permis d’avoir un impact sur un grand nombre d’élèves et d’étudiants, du primaire à l’université.

Au fil des années, j’ai créé plusieurs projets multidisciplinaires d’envergure pour mes élèves. Parmi ceux-ci, on peut citer Agents XXIII et Vision du passé, qui ont remporté des prix Essor décernés par le ministère de l’Éducation et le ministère de la Culture et des Communications. Réalisé en partenariat avec le Musée du Haut-Richelieu, Vision du passé a non seulement enrichi l’expérience artistique de mes élèves, mais a également renforcé les liens au sein de la communauté scolaire et culturelle.

Convaincue de l’importance du réseautage et de l’entraide entre artistes, j’ai toujours prôné la valorisation du travail des créateurs. La collaboration et le partage d’expériences enrichissent le processus créatif et ouvrent de nouvelles perspectives pour tous les acteurs de la scène artistique. Mes élèves et moi-même collaborons avec plusieurs organismes culturels johannais.


Que représente la collectivité pour vous ? Comment la définiriez-vous ?

Lee-Ann : C’est pouvoir se rassembler et partager quelque chose que nous avons en commun. C’est la soif d’apprendre et de partager avec les autres. Pour moi, c’est être capable de partager la musique et d’en profiter avec les gens qui m’entourent mais aussi de faire de nouvelles connaissances.

Linda : La collectivité est l’élément central de ma pratique pédagogique. Elle englobe les notions de communauté, de groupe et de société. Pour moi, elle représente une richesse partagée par tous, utilisée au profit de l’ensemble d’un groupe. C’est un rassemblement où je peux apprendre du bagage des autres personnes, partager mes connaissances et contribuer au bien-être général. Lorsque j’y participe, je peux vivre de nouvelles expériences qui me permettent de me former et d’accroître mes compétences. Investir dans ma communauté me procure un sentiment de bien-être!

Comment vous impliquez-vous dans votre collectivité ?

Lee-Ann : Je suis capable de rassembler des personnes par la musique et l’animation. Le bénévolat me permet de m’impliquer auprès de personnes qui en ont besoin.

Linda : Je suis toujours à l’affût des publications dans les réseaux sociaux et les journaux pour être informée de ce qui est offert culturellement dans ma région. Je planifie dans mon emploi du temps les activités coup de cœur afin de participer à des vernissages, spectacles, lectures publiques et divers autres événements. J’y découvre des artistes émergents et professionnels, établissant des liens avec des comités organisateurs et des organismes. En tant que passeur culturel, je me fais un devoir de partager mon expérience avec mes élèves, mes amis et la communauté, invitant ainsi les gens à se joindre au groupe et à faire partie de cette belle collectivité.

Quel est votre premier souvenir des Journées de la culture ?

Linda : Mon premier souvenir remonte au début des années 2000. J’aimais beaucoup participer à une expérience théâtrale intitulée Le safari aux monstres, présentée dans des sentiers extérieurs par les jeunes comédiens du Théâtre de Grand-Pré.

Mes plus beaux souvenirs ont été vécus avec mes élèves. Depuis 2016, les Journées de la culture offrent un volet scolaire qui propose Une chanson à l’école en début d’année pour des centaines de milliers d’élèves du Québec et de la francophonie canadienne. Cette chanson est une composition originale interprétée par un artiste coup de cœur, spécialement pour l’événement. Dans ma classe d’arts plastiques au secondaire, un projet de land art découle de cette chanson rassembleuse. Les paroles, porteuses d’un message, sont illustrées à la craie devant l’école par les élèves pour être appréciées par l’équipe-école et les citoyens du quartier.

Quel élément de la vie culturelle de votre région fait votre fierté ?

Lee-Ann : Le fait de vivre dans une grande région permet une diversité et l’accès à plusieurs ressources ou activités différentes tout en étant à la campagne. Dans mon village de Sainte-Brigide, par exemple, nous avons le rodéo qui fait tourner des têtes! L’été, c’est ce qui amène la belle ambiance au village. À Rougemont, aussi appelé la Capitale de la pomme, nous avons accès à une panoplie de vergers aussi spéciaux les uns que les autres. Vivre en Montérégie, c’est pouvoir découvrir les commerces locaux qui nous entourent et pouvoir les faire vivre!

Pourquoi avez-vous accepté d’endosser le rôle de porte-parole ? Qu’en attendez-vous ?

Lee-Ann : Depuis quelque temps, je travaille à sensibiliser mon entourage, à encourager la vie locale autant pour les artistes que les commerces. Quand j’ai vu comment les réseaux sociaux nous donnaient un pouvoir de transmission de message et de grande visibilité, j’en ai profité. Quand on m’a offert d’être porte-parole, j’ai tout de suite accepté. J’avais déjà vécu l’expérience d’être ambassadrice pour la culture, alors être porte-parole était pour moi l’étape suivante. Pouvoir partager ma passion et mon amour pour la culture est un honneur.

Linda : C’est un honneur de pouvoir mettre en lumière la culture de la Montérégie. Je suis fière de ma région et des personnes passionnées qui mobilisent leurs ressources pour célébrer cette culture et en faire profiter toute la communauté. Ce que j’apprécie particulièrement dans ma pratique pédagogique, c’est mon rôle de passeur culturel. J’aide les élèves à développer un intérêt pour les arts en les emmenant visiter des lieux culturels et en les mettant en contact avec des artistes. Mon rôle de porte-parole me permettra de poursuivre cette mission auprès des membres de ma communauté. Je m’attends à faire de belles rencontres, à être inspirée, émerveillée, voire transformée par le partage de moments rassembleurs.


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