Lecture d’une grande œuvre de Fiodor Dostoïevski, avec l’accent de Paspébiac. Traduit par André Markowicz et ensuite par Ghislain Gagnon, avec l’aide d’Adam Bujold.

Ce texte est avant tout un dialogue : celui d’une personne avec elle-même, ou avec l’Humanité toute entière représentée par une entité invisible et abstraite. Un récit qui s’inscrit dans la pure tradition dostoïevskienne des courts monologues imprécatoires. L'histoire d’un homme désabusé, devenu indifférent à la vie, qui prend la décision de mettre fin à celle-ci. En chemin vers son logement, il renonce à aider une petite fille en détresse qui lui supplie de sauver sa mère mourante. La culpabilité le rattrape, une fois chez lui. Au lieu de se suicider, il s’endort et fait un rêve qui le conduit dans un voyage spatial, accompagné d’une créature. Il aboutit sur une planète utopique peuplée d’humains bons menant une vie harmonieuse. 

Discussion avec Ghislain Gagnon après la lecture.