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Côte-Nord

Portrait de Jenny-Lee Vachon

Âge : 28 ans

Pronom : Elle/elle

Occupation (Activité principale) : Coordonnatrice aux activités culturelles et touristiques

Municipalité : Uashat Mak Mani-Utenam

MRC : Sept-Rivières

Portrait de Rose-Marie Gallant

Âge : 68 ans

Pronom : Elle/elle

Occupation (Activité principale) : Artiste multidisciplinaire, retraitée

Municipalité : Forestville

MRC : de la Haute-Côte-Nord


Activités coups de cœur de Jenny-Lee :

Grandes-Bergeronnes: La littérature sous toutes ses couleurs
Longue-Rive: Culture québécoise d’antan
Sept-Îles: L’actualité au passé et au présent – Atelier de création

Activités coups de cœur de Rose-Marie :

Tadoussac: Casse-tête grandeur nature : venez assembler un squelette de baleine !
Sept-Îles: Vivre l’orchestre de l’intérieur
Colombier: Créons ensemble la Culture


Biographies

Jenny-Lee Vachon
Fière Innushkueu de Uashat Mak Mani-Utenam, Jenny-Lee Vachon détient un baccalauréat en Loisir, culture et tourisme de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ce parcours l’a conduite à revenir œuvrer au sein de sa communauté en tant que coordonnatrice des activités culturelles et touristiques au Shaputuan. À travers son travail, elle s’engage à promouvoir la langue innue-aimun et les traditions innues au cœur des activités culturelles, physiques et quotidiennes de son peuple.

Passionnée de littérature autochtone, Jenny-Lee nourrit une soif d’apprentissage et de reconnexion à son Nitassinan, que ce soit à travers la lecture, les échanges avec les aînés ou l’exploration du territoire. Son dévouement envers son territoire et sa culture se manifeste dans chacune de ses initiatives. Elle investit du temps pour apprendre des aînés, afin de transmettre ensuite cette passion et cet intérêt aux jeunes de sa communauté. Pour elle, la protection du territoire est essentielle pour préserver la continuité de nos cultures.

Rose-Marie Gallant
Artiste multidisciplinaire et autodidacte, Rose-Marie Gallant est née à Saint-Alexis de Matapédia. Fille de cultivateur, septième d’une famille de 15 enfants, elle intègre très tôt le concept de récupérer, transformer et créer pour obtenir ce qu’elle veut. Après des études en lettres à Montréal, elle revient dans son village natal pour participer à un projet d’élevage de chèvres angoras appelé Chair & Laine. En 1983, elle s’installe à Forestville. Créatrice dans l’âme et de nature fonceuse, elle occupe divers emplois en marge de sa carrière artistique. Une carrière qui s’amorce officiellement au début des années 1990 avec l’utilisation de grains de sable, de pigments et d’ocres. Surnommée Marchande de sable, Rose-Marie Gallant cumule plusieurs prix et participe à de nombreux événements. Les écoles de la Côte-Nord, de l’Abitibi et du Saguenay font appel à ses talents pour organiser des ateliers créatifs sur mesure en tant qu’artiste inscrite au répertoire du programme La culture à l’école. En 2000, son rêve de jeunesse se réalise avec l’acquisition d’un bâtiment commercial qui sera transformé en boutique/atelier.

Un lieu de création, ouvert au public baptisé Atelier Éco-Art où s’affiche un slogan aux couleurs de ses convictions : Récupérer, recycler et créer pour continuer d’exister. Cinq ans plus tard, elle initie la mise sur pied du Collectif des Créateurs associés de la Haute Côte, qui demeure très actif de 2005 à 2015. Toujours en quête de nouveaux défis à relever, l’artiste autodidacte apprivoise la technique de laine feutrée en utilisant la fibre précieusement conservée de ses chèvres angoras, et perfectionne son approche au niveau de la mosaïque en verre poli. De 2017 à 2023, les projets de médiation culturelle se multiplient pour le plus grand bonheur de l’artiste, qui proclame que c’est un devoir de partager ses passions et son expertise.


Que représente la collectivité pour vous ? Comment la définiriez-vous ?

Jenny-Lee : Pour moi, c’est le vivre-ensemble; c’est le partage des milieux, de connaissances, de découverte et de rencontres.

Rose-Marie : C’est l’ensemble de tous les membres de la communauté, de toutes ses générations.

Comment vous impliquez-vous dans votre collectivité ?

Jenny-Lee : J’ai un parcours plutôt sportif et je m’implique en entrainant des jeunes. Je trouve important de redonner à ma communauté. Nous voulons mettre de l’avant la culture et la langue.

Rose-Marie : Je m’implique principalement avec des projets de médiation culturelle, auprès des petits en CPE, des jeunes et moins jeunes de la Maison de la Famille de Longue-Rive, ou auprès de la communauté forestvilloise.

Quel est votre premier souvenir des Journées de la culture ?

Rose-Marie : Le bonheur des gens qui avaient participé à une activité de peinture rupestre que j’avais organisée à la demande du Centre Archéo-Topo des Bergeronnes bonne expérience audiovisuelle pour les musiciens participants et le public.

Quelle importance cet événement revêt-il selon vous ?

Jenny-Lee : Il permet de faire connaître les différents aspects de la culture, la découverte, l’accessibilité et le partage de la culture pour tous.

Rose-Marie : C’est une occasion exceptionnelle d’explorations culturelles et de découvertes pour le commun des mortels qui décide d’y participer, compte tenu de la diversité des activités proposées à la grandeur du territoire.

Quel élément de la vie culturelle de votre région fait votre fierté ?

Jenny-Lee : La culture innue, innu-aitun.