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Abitibi-Témiscamingue

Portrait de Dominic Lafontaine

Photo : Marie-Raphaëlle LeBlond

Âge : 44 ans

Pronom : Il/lui

Occupation (Activité principale) :  Artiste

Municipalité : Timiskaming

MRC : Témiscamingue

Portrait de Guillaume Laroche

Porte-parole invité, en partenariat avec la Ville de Rouyn-Noranda

Âge : 29 ans

Pronom : Il/lui

Occupation (Activité principale) : Auteur-compositeur-interprète et copropriétaire d’un studio d’enregistrement.

Municipalité : Rouyn-Noranda

MRC : Rouyn-Noranda


Activités coups de cœur de Dominic :

Témiscaming: Le train, un nouveau cycle : Marche concert avec l’artiste Marie-Hélène Massy Emond
Ville-Marie: Atelier de poésie-collage avec Mathilde Mantha
Val-d’Or: Midi-musique et lancement de programmation 2024-2025

Activités coups de cœur de Guillaume :

Rouyn-Noranda: Des classiques québécois juste pour vous
La Sarre: L’écho de la différence – Festival de contes et légendes en Abitibi-Témiscamingue
Rouyn-Noranda: Rassemblement acoustique


Biographies

Dominic Lafontaine
Dominic Lafontaine est un artiste, essayiste, poète et musicien algonquin de Timiskaming. Ses œuvres artistiques, souvent audacieuses, « humoureuses » et absurdes, explorent les notions d’identité et d’appartenance culturelle. Diplômé en Arts visuels à l’Université d’Ottawa, il cherche à redéfinir le vocabulaire esthétique de l’art anichinabé contemporain en métissant l’histoire de l’art autochtone avec les médias numériques.

Guillaume Laroche
Originaire de Rouyn-Noranda, Guillaume Laroche est un auteur-compositeur-interprète, chanteur, guitariste et pianiste de 29 ans. Il s’illustre depuis plusieurs années dans le milieu culturel de sa région. En 2023, il est en nomination pour les prix Artiste de l’année en Abitibi-Témiscamingue et Régal Artiste de l’année de la Ville de Rouyn-Noranda, et finaliste pour le Prix d’Excellence « Coup de cœur » en arts et culture 2022 du CCAT. Guillaume écrit également pour différents contrats corporatifs et publicitaires mais, par-dessus tout, il travaille sur ses propres compositions.

Après ses apparitions au Festival international de la chanson de Granby et aux concours Chante en français et Ma première place des Arts, c’est en mars 2023 qu’il sort son premier album, Et si le feu s’éteint… Plus de 20 spectacles sont alors produits par l’artiste autonome pour en accompagner le lancement, dont plusieurs dans les plus grandes salles de spectacles de l’Abitibi-Témiscamingue lors de sa tournée Spectour. Mentionnons aussi La Place des Arts à Montréal et le Moulin Marcoux à Pont-Rouge.

Cet homme à tout faire est aussi acrobate, compositeur et musicien dans la troupe du Cirque Collini. Artiste-formateur dans le Répertoire culture-éducation et dans le cadre du projet Jamais trop tôt (FICG) depuis cinq ans, Guillaume veut transmettre ses passions aux artistes de demain.


Que représente la collectivité pour vous ? Comment la définiriez-vous ?

Dominic : La collectivité représente un groupe de personnes unies par des liens culturels et historiques. Chaque membre a un parcours personnel différent mais partage l’esprit d’épanouissement collectif.

Guillaume : La collectivité, c’est l’âme de la culture. Les gens ont besoin de la culture et la culture a besoin des gens. C’est en travaillant et en vivant des expériences ENSEMBLE qu’on crée des liens et qu’on apprend à vivre ensemble et à s’aimer. La collectivité, c’est le besoin de se retrouver, de se reconnaître entre nous et de partager.

Comment vous impliquez-vous dans votre collectivité ?

Dominic : Je m’implique en participant à divers conseils d’administration et comités culturels et artistiques. Je représente aussi ma région en créant des œuvres d’art inspirées de mon héritage anichinabé et de mon métissage culturel et linguistique.

Guillaume : J’aime m’impliquer en participant aux événements culturels de la ville et de la région. Je fais partie du C.A. du festival Osisko en Lumière et je m’implique aussi dans le Comité Culturel de la ville de Rouyn-Noranda. Dernièrement, j’ai ouvert le premier studio d’enregistrement sonore commercial de la région pour permettre aux artistes de la région d’avoir accès à du service et du matériel professionnel sans avoir à se déplacer dans les métropoles. Je m’implique en tant que bénévole dans les événements culturels, je donne des ateliers d’écriture de chanson et de beatmaking dans les écoles primaires et secondaires pour faciliter l’accès aux arts à la jeunesse.

Quel est votre premier souvenir des Journées de la culture ?

Dominic : Il s’est déroulé durant l’évènement parallèle en Ontario, lorsque je travaillais comme technicien en chef du Classic Theatre à Cobalt. Ce jour-là j’ai eu la chance de performer en tant que musicien-interprète et d’assurer une bonne expérience audiovisuelle pour les musiciens participants et le public.

Guillaume : Mon père a participé plusieurs fois aux Journées de la culture. Il est chanteur et offre souvent des prestations dans la ville. C’est une fierté aujourd’hui de pouvoir moi aussi faire ma part et continuer de marcher dans les pas de mon père.

Quelle importance cet événement revêt-il selon vous ?

Dominic : Il est important car il favorise l’unité entre les communautés, en mettant en lumière leurs richesses et singularités culturelles.

Pourquoi avez-vous accepté d’endosser le rôle de porte-parole ? Qu’en attendez-vous ?

Guillaume : J’ai accepté ce rôle parce que la culture me tient énormément à cœur. J’y crois profondément. Je veux faire partie de la roue. Je veux pouvoir être un élément central de la culture et une référence pour les artistes d’aujourd’hui et de demain.